Sorbonne philosophie

 

Sorbonne, Paris-IV.

Anne universitaire 1993-1994.

 

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Le Chemin d’Ithaque

ou

 

La vrit dans l’œuvre

de Vladimir Janklvitch

 

 

Ce mmoire a t dirig par les conseils

de Monsieur Jean-Louis Chrtien,

sans qui ces pages n’auraient pu voir le jour.

 

Monsieur Marquet en fut aussi le responsable.

 

 

 

 

 

Mmoire crit par Charle Pollux.

 

Je souhaite ici pouvoir exprimer ma reconnaissance envers la patience dont on fait preuve mes parents, ainsi que mes amis

et, sans l’aide desquels, je n’aurais pu achever ce mmoire.

 

Je dois aussi normment Monsieur Stphane Gallaud qui a bien voulu accepter de se pencher attentivement

sur quelques unes de ces pages.

J’aimerais qu’il sache combien vraiment

je le remercie de sa gentillesse.

 

"Il est pourtant clair que nous devons nous tenir qu’au difficile."

Rainer Maria Rilke, Lettres un jeune pote.

 

mmoire crit en souvenir de Fabien

et pour lui

 

 

 

 

"Qui a connu, ft-ce pendant quelques heures, la grande et merveilleuse et rafrachissante simplification, la joie grave que l’amour nous apporte, celui-l pourra se dire: j’ai vcu; moi aussi j’ai eu ma courte ivresse et ma soire de printemps; le destin m’a prt quelques quarts d’heure d’une vrit en change de laquelle beaucoup d’importants personnages donneraient avec joie leur importante vie; avoir t jeune, avoir aim, souffert, espr et passionnment attendu d’un autre son bonheur,

- voil certes la vie authentique.

Car qu’est-ce qu’aimer, sinon vivre et se sentir vivre ?

Il y a dans un quart d’heure de vrit de quoi rendre un sens et une raison d’tre toute une longue vie fantmale."

Vladimir Janklvitch, Les Vertus et l’Amour, t:2, p.332.

 

"Parce que tu es tide et que tu n’es ni bouillant ni froid, je vais te vomir de ma bouche"

Apocalypse, III-16

et, in V. Janklvitch, Le paradoxe de la morale, page 72.